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Photographie | Éthologie animale | Animaux -- Mimétisme | Sargasses, Mer des | Mimétisme | Prédation (biologie) | Stratégies anti-prédateurs | Proies et prédateurs | Peinture | Poissons prédateurs | Tests cognitifs | Konrad Lorenz (1903-1989) | Éthologie comparée | Physiologie | Chiens | Moi (psychologie) | Tests | Grenouilles |
Lorenz et Tinbergen. Source : http://data.abuledu.org/URI/51eec132-lorenz-et-tinbergen

Lorenz et Tinbergen

Les deux maîtres de l'éthologie, Nikolaas Tinbergen (à droite), Konrad Lorenz (à gauche). Konrad Lorenz (1903-1989), pionnier dans l’étude du comportement animal, a travaillé avec l’approche expérimentale qui puise sa source au béhaviorisme et à la pensée de Darwin. Ses observations du monde animal l’ont amené à l’élaboration de grandes théories sur le comportement animal. L’ensemble de ses découvertes et le développement de modèles de comportements sociaux et individuels lui ont valu le prix Nobel de physiologie en 1973. L’Université de Vienne lui a aussi rendu hommage en nommant l’institut d’éthologie par son nom. Le milieu des années 1950 a été une période prolifique pour les scientifiques du domaine de la zoologie et de la biologie. Les théories de Lorenz et Tinbergen se retrouvent à la base des études qui seront faites par la suite.

Test du miroir avec un chien. Source : http://data.abuledu.org/URI/51eebedd-test-du-miroir-avec-un-chien

Test du miroir avec un chien

Le test du miroir est un moyen de mesurer la conscience de soi développé par l'Américain Gordon G. Gallup dans les années 1970. En éthologie cognitive, ce test permet d'évaluer la conscience de soi en permettant de déterminer si un animal est capable de reconnaître son propre reflet dans un miroir comme étant une image de lui-même. Il consiste à placer subrepticement sur la tête de l'animal une marque colorée ne produisant pas d'odeur puis à observer si, lorsqu'il observe son image dans un miroir, l'animal réagit d'une façon indiquant qu'il est conscient que la tache est placée sur son propre corps. Un tel comportement peut prendre la forme d'un déplacement ou d'une flexion pour mieux observer la marque ou encore, de façon bien plus évidente, celle d'un tâtonnement de soi avec une main pour essayer de l'atteindre tout en se servant du miroir.

Poisson-grenouille des Sargasses. Source : http://data.abuledu.org/URI/50e4041e-poisson-grenouille-des-sargasses

Poisson-grenouille des Sargasses

Poisson-grenouille des Sargasses (Histrio histrio). L'aspect inhabituel du poisson-grenouille est conçu pour le cacher contre les prédateurs et parfois pour imiter un repas potentiel de sa proie. En éthologie, l'étude du comportement animal, c'est ce qu'on appelle un mimétisme agressif. Leur forme inhabituelle, les couleurs et les textures de la peau servent de déguisement au poisson-grenouille, coloré pour se fondre dans les sargasses environnantes. Pour le poisson-grenouille, sans écailles et sans protection, le camouflage est un moyen important de défense contre les prédateurs. Les nageoires du Poisson-grenouille des sargasses peuvent saisir des touffes de sargasses, lui permettant d'y grimper. En général, le poisson-grenouille ne bouge pas beaucoup, préférant se poser sur le fond et attendre qu'une proie approche. Une fois que la proie est repérée, il s'approche lentement à l'aide de ses nageoires pectorales et pelviennes qui lui permettent de marcher. Il peut utiliser deux types d'allures. Avec la première, il déplace alternativement ses nageoires pectorales vers l'avant, cette propulsion est analogue à la démarche d'un bipède tétrapodes, car il n'utilise pas ses nageoires pelviennes. Alternativement, il peut se déplacer avec une sorte de galop lent, en déplaçant ses nageoires pectorales simultanément en avant et en arrière, le transfert de leur poids aux nageoires pelviennes tout en déplaçant les pectorales. Mais quelle que soit la démarche, il ne peut parcourir que de courtes distances.